Il y a des moments dans la vie où l’on ressent un besoin irrépressible de s’évader, de fuir la routine quotidienne et de partir à la recherche de quelque chose de plus grand, de plus beau. Malte, avec ses paysages baignés de soleil, ses rues pavées chargées d’histoire et ses eaux cristallines, est l’une de ces destinations qui promettent une évasion totale. C’est ainsi que, quittant la grisaille parisienne à bord d’un yacht majestueux, je me suis lancé dans une aventure inoubliable dans l’archipel maltais. Voici le récit de mon voyage, un carnet de bord empreint de poésie et d’émerveillement…

Journal d’un homme qui fuyait la grisaille parisienne pour l’éclat doré de l’archipel maltais

Jour 1: L’Arrivée

Il y a quelque chose de follement poétique à quitter l’odeur des croissants brûlés pour l’air salin de Malte. En débarquant à La Valette, je me suis senti comme un enfant déballant un cadeau tant attendu – les remparts de la ville m’ont accueilli avec une majesté silencieuse, témoins de batailles et d’histoires oubliées. Le soleil, cet astre égoïste qui se refuse souvent à Paris, m’a ici offert une caresse chaude et bienveillante.

Jour 2: Les Ruelles de La Valette

Perdre ses pas dans les ruelles étroites de La Valette, c’est comme flâner dans un poème de Baudelaire. Chaque coin de rue, chaque façade ocre raconte une histoire. Les balcons en bois colorés semblent murmurer des secrets de familles maltaises. Un café serré au bord de la mer, un livre de Goncourt à la main, et voilà qu’une journée se transforme en une symphonie visuelle.

Jour 3: Mdina, la Cité Silencieuse

Ah, Mdina, la cité silencieuse. Ses ruelles pavées résonnent des échos d’une époque révolue. On se croirait dans un décor de cinéma, où chaque pierre a été soigneusement placée pour impressionner le visiteur. J’ai trouvé refuge dans une petite trattoria, dégustant des pastizzi brûlants tout en rêvant de Sophia Loren et des mystères de l’Italie voisine.

Jour 4: Les Plages Dorées de Gozo

Après une traversée douce, j’ai posé le pied sur Gozo. Ses plages dorées s’étalent comme des promesses non tenues, offrant une sérénité rare. Imaginez-vous plongé dans un roman d’été, où la réalité se mêle aux rêveries. Le sable caresse mes pieds, l’eau turquoise m’invite à une baignade langoureuse. La Dolce Vita pourrait bien avoir élu domicile ici.

Jour 5: Marsaxlokk, le Village de Pêcheurs

Le charme de Marsaxlokk réside dans sa simplicité. Les barques colorées flottent paresseusement dans le port, rappelant les toiles de Renoir. Le marché aux poissons est une fête des sens l’odeur iodée, les cris des marchands, la foule bigarrée. Je me suis laissé tenter par un plat de poisson fraîchement grillé, accompagné d’un verre de vin local. Un délice.

Jour 6: L’Île de Comino et le Blue Lagoon

Comino, une île minuscule, mais ô combien charmante. Le Blue Lagoon est une invitation à la contemplation. L’eau, d’un bleu irréel, semble avoir été peinte par un artiste inspiré. En nageant dans cette piscine naturelle, je me suis senti comme dans un rêve éveillé, loin des tracas du quotidien et des tumultes de la civilisation.

Jour 7: Retour à La Valette

Le dernier jour est arrivé trop vite, comme un amant qu’on doit quitter à l’aube. Je me suis baladé une dernière fois dans les rues de La Valette, me laissant happer par l’atmosphère envoûtante. J’ai pris un dernier café en terrasse, contemplant la mer et les fortifications, gravant chaque détail dans ma mémoire.

Épilogue: Le Départ

Quittant Malte, je me suis promis d’y revenir. Parce que Malte, ce n’est pas juste un lieu, c’est un état d’esprit. Une parenthèse enchantée où le passé et le présent se mêlent, où chaque instant devient une page d’un roman que l’on n’a jamais envie de refermer.